Démarche :
Habiter la nature
Le poids des générations en agriculture
[ Rencontre à La Forge avec l’agriculteur Camille Corsyn. Écrit de Christophe Baticle (volet 1). À La Forge, le 8 mars 2021 ]
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« L’honneur est la valeur qu’une personne possède à ses propres yeux mais c’est aussi ce qu’elle vaut au regard de ceux qui constituent la société. C’est le prix auquel elle s’estime, l’orgueil auquel elle prétend, en même temps que la confirmation de cette revendication par la reconnaissance sociale de son excellence et de son droit à la fierté. (…) L’honneur aménage une connexion entre les idéaux en vigueur dans une société et la reproduction que fait de ceux-ci l’individu qui aspire à les incarner. »
Julian Pitt-Rivers : Anthropologie de l’honneur, Paris, Hachette-Littérature, 1997.
Liberté et sentiment du devoir
Préambule
Il est peut-être en train de se produire ce que nous attendions depuis le commencement de ces rencontres « Habiter la nature » (qui portent rappelons-le sur les transformations agricoles en cours, et ce en partant d’un terrain situé sur la région du Plateau picard Nord), à savoir un processus d’empowerment, comme on l’exprime en anglais. Entendons par ce terme la capacité d’un public à se doter d’un pouvoir d’agir et de décider, de façon autonome, quant à l’orientation à faire prendre au projet : une capacitation si l’on préfère le synonyme en français. Cette démarche consistant à s’emparer de notre initiative pour en faire autre-chose, correspond à l’idéal recherché puisque, mentionnons-le également, l’objectif du collectif La Forge consiste à laisser émerger la prise d’initiatives de la part du public à partir duquel il nous avait paru que des problématiques existaient, sans parvenir pour autant à se faire entendre : une invisibilité relative en quelque-sorte. Invisibilité ou invisibilisation, toujours est-il que de toutes les thématiques abordées par l’association depuis ses origines, il est ressorti la satisfaction d’un progressif « do-it yourself » (faire par soi-même). À partir de cette étape, le rôle du collectif consistera à simplement accompagner, ce qui correspond au fond à sa finalité : ne pas contraindre et permettre à nos interlocuteurs de produire pour nous de l’inattendu, du nouveau auquel nous n’aurions pas pensé initialement.
Et ce lundi 8 mars, c’est un peu ce qui a commencé à se produire. Alors que notre invité du jour, Camille, vient de nous prévenir qu’il aurait un léger retard, les fidèles de ces « Rendez-vous des alouettes » (qui reprend la question posée par un autre invité : « Pourra-t-on parler des alouettes ? ») suggèrent la possibilité d’inviter un fromager des environs, dont le parcours leur paraît digne d’intérêt. C’est tant mieux, et pour filer la métaphore, peut-être est-ce le signe que la greffe commence à prendre.
Introduction : le fils de « Deux mètres zéro huit »
Camille est un homme plutôt très grand, mais néanmoins pas autant que son père, Patrick, dont il a pris la succession sur l’exploitation agricole familiale et lequel est notamment connu dans la proche région pour sa stature assez remarquable. Nous étions assis, ce qui a facilité l’écoute de son récit qu’il commence sur le mode de l’improvisation. Contrairement à Liliane, il est vraisemblable qu’il n’ait pas préparé son discours, même si le maire de Mirvaux (une commune voisine de Molliens-au-Bois) s’est rapidement senti à l’aise dans cet exercice auquel il est amené à se plier en tant qu’élu. Ceci étant, nous n’avons pas eu affaire à une « langue de bois », au point d’entendre notre interlocuteur entrer dans certains détails de son vécu douloureux.
Cette remarque sur la taille est moins anodine qu’il pourrait y paraître au premier abord. Depuis longtemps, sociologues et psychologues se sont intéressés aux formes du corps humain comme autant de révélateurs socio-psychiques, des Pygmées qui se seraient adaptés à la vie forestière, jusqu’au Juifs de l’Après-guerre qui virent leur hauteur s’élever considérablement à la suite de la Shoah. Le corps n’est pas, loin s’en faut, le produit de la seule génétique, même si le prisme contemporain en faveur de l’hérédité biologique incite à le penser trop souvent. Derrière ce qui apparaît comme purement physique transparaît une autre réalité, à la charnière de la psychè et du socius. Le sociologue Pierre Bourdieu a ainsi retenu le terme latin d’hexis pour exprimer cette idée du social déposé dans les corps, de la société littéralement incorporée. Cette hexis corporelle est tout autant une mémoire du corps qu’une posture physique dans le monde social, ce qui lui a permis de reprendre à son compte l’expression populaire « avoir la gueule de l’emploi »[1]. Un autre sociologue, le britannique Anthony Giddens, n’hésite pas, quant à lui, à affirmer que le visage est le lieu où « sont gravés enchevêtrements complexes de l’expérience, du sentiment et de l’intention. »[2]
Né en 1987 et âgé aujourd’hui de 34 ans, il fut d’abord un très jeune conseiller municipal lorsqu’il est élu en 2008, à 21 ans. Adjoint au maire de l’époque, il devient le premier magistrat de la commune à la suite d’une démission, en 2017. C’est l’année dernière qu’il est entré dans cette fonction par la porte électorale, à la tête d’une liste de onze membres, et sans opposition. C’est une nouveauté pour ce qu’il présente comme « un petit village gaulois de 150 habitants », où l’on s’était habitué à plusieurs listes. « Ça met un peu de piment. Certains auraient voulu une autre liste… Mais pour éviter la zizanie, ça ne s’est pas fait. »
Au sens propre, Camille est un « héritier » agricole puisqu’il n’est pas de ceux que l’on appelle les « hors cadre familial », ces nouveaux venus dans l’agriculture qui n’ont pas pu bénéficier du soutien d’un père exploitant à leur compte. Néanmoins, cet aspect ne doit pas faire tomber dans les schémas interprétatifs classiques. « Tel père tel fils »[3], certes, mais la vie se charge de rendre la succession plus complexe que les apparences n’amèneraient à le penser trop rapidement.
L’installation familiale et la logique du devoir
Deux mètres zéro huit arrive dans le village en 1969. Il y vient pour reprendre une ferme, alors qu’à ce moment elles étaient encore treize à Mirvaux. C’est aussi la plus grande exploitation de la commune en surface (quelques 60 hectares), mais qui dispose d’une part importante de mauvaises terres : du bief et du « blanc » (là où la roche calcaire du plateau picard effleure à la surface). Deux à trois années plus tard Patrick reprend une partie des surfaces (une vingtaine d’hectares) d’une autre ferme en cessation d’activité. Près d’un demi-siècle après cette arrivée, Camille exploite ainsi quelques 90 hectares dans la localité.
Les choses auraient pu en rester là. À l’occasion Camille aurait trouvé à s’agrandir lors d’un départ à la retraite sans repreneur parmi les descendants, à Mirvaux ou aux alentours. C’eut été la logique. Mais dans d’autres circonstances, une certaine éthique du milieu des cultivateurs peut s’imposer aux individus qui en portent les valeurs. Ce fut le cas pour les parents de Camille. Pour appréhender cette dimension du parcours, il est nécessaire d’entrer dans les logiques du devoir.
Les anthropologues, parce qu’ils ont parcouru le monde dès avant que leur discipline ne soit véritablement intronisée par l’académie, ont très rapidement compris l’extrême diversité des manières d’être humain sur la planète. En conséquence, ils ont réalisé très tôt des typologies de ces façons variées de faire société. Par là, ils ont insisté sur les différences marquantes entre ces mondes « exotiques » qu’ils étudiaient et le leur, à savoir au début du XIXe siècle le système capitaliste alors émergeant en Europe. Pendant que chez eux réussir devenait synonyme d’accumulation primitive du capital, sur leurs terrains de recherche d’autres hommes semblaient répondre à des logiques très différentes. Parmi elles, celle de l’honneur et du devoir les a fortement marqués. Ainsi, le don généralisé pouvait être l’organisateur des relations sociales[4]. Il appelait le contre-don, aussi sûrement que la dette impose de se sentir redevable. L’acceptation de ces échanges non marchands impliquait une très haute idée de l’honneur. Probablement que des Frédéric Le Play (1806-1882), y ont vu la validation de leurs desiderata conservateurs. De ce fait, il aura fallu beaucoup de temps avant que l’on redécouvre la richesse de l’approche leplaysienne, handicapée des décennies durant par son caractère rétrograde. Et pourtant, avec l’historien Emmanuel Todd[5] on perçoit que ces logiques n’étaient pas définitivement éteintes dans les pays occidentaux. Elles perdurent d’ailleurs encore dans les mondes agricoles contemporains. Maintenir la ferme, parce qu’elle offre une forme de pignon sur rue au regard de la collectivité locale, continue à avoir tout son sens pour nombre d’exploitants.
Pour le père de Camille c’est un drame familial qui l’a amené à accepter la reprise de terres très éloignées du siège de son exploitation ; une « obligation » dit aujourd’hui son fils. Pour comprendre un choix économiquement peu efficient, il convient d’entrer dans les obligations filiales que retrace Camille. Ses aïeux sont arrivés des Flandres belges à la fin du XIXe siècle : cinq frères ouvriers agricoles sur le plat pays et qui débarquèrent dans un premier temps à Fleury-Mérogis comme bineurs de betteraves. Plus tard ils s’installèrent comme exploitants dans la Somme, un paysage peu dépaysant, qui n’a pas empêché le sentiment d’expatriation. L’arrière-grand-père de Camille, Dominique, se pose en périphérie immédiate d’Amiens, comme un autre de ses frères. À ce moment le développement sud de la ville n’est pas ce qu’il est devenu en 2021 : rocade, surfaces commerciales, zones pavillonnaires, campus universitaire… Il cède l’exploitation au grand-père de Camille, à savoir déjà un Camille, qui se spécialise dans l’élevage des chevaux de trait. C’est la fille de ce dernier qui lui succèdera, jusqu’à son décès prématuré à 30 ans, d’une longue maladie selon l’expression en usage. Première tragédie. Le père de Camille vient travailler ponctuellement avec son beau-frère. Il n’y a plus d’animaux chez Patrick, ce qui allège un peu la tâche.
« C’est un sujet tout de même un peu tabou dans la famille. On en a peu parlé ». Parler de la mort d’une tante trop jeune, de l’enchainement mortifère qui amène son conjoint à mettre fin lui-même à ses jours et, comble du malheur, après avoir tué sa fille. On a du mal à imaginer le choc ressenti alors. Le silence s’installe.
En 1980 la reprise est effective pour le père de notre Camille. Mais auparavant son propre père avait dû racheter la donation qu’il avait réalisée en faveur de sa fille : un imbroglio qui s’ajoute à la peine. Désormais, l’exploitation est composée de deux terroirs relativement peu éloignés sur la carte, mais à une heure de tracteur. Tout le problème est là. S’il existe toujours la ferme « du belvédère », on perçoit aisément que la problématique des déplacements va devenir centrale. Séparés de la grande surface commerciale d’Amiens-sud par une deux fois deux voies, les bâtiments existent toujours, mais ils servent davantage de dépôt pour le matériel. Le travail des terres s’organise à partir de ce corps de ferme désaffecté, mais qui reste opérationnel. N’empêche que les difficultés seront maintenant permanentes : traverser une agglomération de quelques 160 000 habitants avec une moissonneuse-batteuse implique un stress certain, sans parler du temps perdu à déplacer un matériel pour repartir en chercher un second. La logistique devient une préoccupation permanente.
Le poids de la filiation dans le choix professionnel
Camille est né un an après le décès de son grand-père, dont il a commencé par recevoir le prénom. Il note d’ailleurs à ce propos qu’il a appelé son propre fils Édouard, du prénom d’un de ses grands-oncles. Il ajoute qu’à l’époque il n’avait pas conscience de cette filiation par le prénom. Toutefois, avec le recul il établit parfaitement le lien. « J’avais peut-être oublié ». On le lui rappelle. On mentionne encore un autre Édouard, issu d’une autre des branches installées en France.
Une question va très rapidement le tarauder : se destiner à l’agriculture ou choisir une autre direction ? Comme beaucoup d’enfants d’agriculteurs de sa génération son père ne souhaitait pas le voir embrasser la profession : trop compliquée, trop contraignante. « Il avait connu les belles années, les Trente Glorieuses ». Le contexte n’était plus aussi propice à la réussite, même pour la première agriculture d’Europe. La quête d’autonomie alimentaire avait cédé le pas à la concurrence de marchés de plus en plus mondialisés. Depuis l’entrée en vigueur de la PAC[6], en 1992, le sentiment d’indépendance s’évaporait avec la montée en puissance des contrôles, ressentis comme tatillons par un milieu épris d’autonomie. Le travail administratif n’est alors pas du goût des cultivateurs, qui développent un éthos professionnel pleinement tourné vers la production, quand la « paperasse » leur apparaît proprement improductive. C’est la désillusion d’une profession subventionnée qui se vit comme à mi-chemin entre l’artisanat et l’entreprenariat.
De son côté Camille « aimait ça ». Il a certes toujours baigné dans cette ambiance foncière, mais pèse surtout sur ses épaules le poids de plus d’un siècle d’inscription familiale dans la culture de la terre. « Il y a toujours ce sentiment qu’on est la Xème génération, qu’il faut pas être celui qui va lâcher, échouer sa succession. » C’est un ressenti que l’on croise souvent dans cette corporation : être celui par qui la ferme est tombée se traduit souvent par un naufrage pathétique, surtout dans l’agriculture familiale. Pourtant, il témoigne aussi de la latitude que lui laisse son père : « C’est pas lui qui me mettait la pression. C’est une pression qu’on se met soi-même ».
Pour son cursus, il suit le parcours assez rituel des enfants de son milieu : des écoles privées et catholiques. Une première année, à deux ans, au chef-lieu de canton (Sainte-Thérèse, à Villers-Bocage), suivie par La Providence, à Amiens, où il rejoint l’une de ses sœurs qui y entre en Sixième. S’en suit Bapaume pour le lycée, toujours dans une école privée et catholique (Saint-Éloi). Il aurait pu tenter un Bac S, mais se résout à une filière technologique. Le baccalauréat est, de toute façon, nécessaire pour obtenir certaines aides à l’installation dans l’agriculture. Ce n’est pas nécessairement ce qu’auraient souhaité ses parents, surtout sa mère qui exerça jusqu’à 43 ans le métier d’enseignante en Lettres en lycées. Diplôme en poche, il poursuit dans cette école agricole pour y préparer un BTS, qu’il obtiendra en 2007, en comptabilité-gestion, mais avec plusieurs options ouvrant sur l’agriculture. Son père ne l’avait pas encouragé pour le métier d’exploitant, mais il y a fort à parier qu’il n’est pas mécontent d’envisager une relève familiale. Si sa mère le pousse à poursuivre par une Licence, il refuse, comme il avait refusé d’engager un parcours pour devenir ingénieur. Sa décision est prise, ce sera l’agriculture en tant qu’exploitant, quand son Patrick aura atteint l’âge de la retraite.
En attendant, il deviendra pendant cinq années l’employé de la ferme familiale. La place était libre puisque le salarié qui occupait cette fonction était parti vers un autre horizon, plus rémunérateur. Les salaires sont peu élevés pour les ouvriers agricoles, sans perspective de carrière qui plus est : « Il a eu raison » confie Camille. Conduire un camion de ramassage des ordures ménagères n’est peut-être pas un gage d’évolution de carrière, mais le métier comporte moins d’astreintes. Si on se lève tôt, on sait aussi à quelle heure on termine sa journée. Son départ est également une bonne chose pour l’exploitation, pas tout à fait dimensionnée pour deux équivalents plein temps. Cette charge salariale (environ 30 000€ l’année) rendait difficile le remplacement optimal du matériel et les investissements nécessaires pour suivre l’évolution technologique. C’est du moins l’opinion de Camille qui commence à suppléer cette absence à partir de sa classe de Seconde. Au prix de quelques absences scolaires pendant les moments plus intenses de la vie agricole, comme les moissons, la ferme se modernise. Le père de Camille a bien compris qu’il aurait en lui un successeur, raison suffisante pour lui céder un outil performant.
Lorsqu’en 2012 sonne l’heure de la retraite, à 65 ans, l’installation de Camille se réalise sans difficulté, dès le 1er janvier. « C’est facile, parce qu’on n’a pas de bâtons dans les roues. On est jeune, repreneur, donc prioritaire. Après, ça devient plus difficile. Pour reprendre d’autres fermes on n’est plus prioritaire. » L’exploitation compte environ 160 hectares, c’est aujourd’hui dans la région un seuil qui tend à correspondre au travail d’un exploitant seul, s’il a le matériel adéquat et en adoptant un système agronomique n’exigeant pas trop de main d’œuvre : ni bêtes, ni plante à forte valeur ajoutée.
Camille est lancé. Il réalise dès la première année sa meilleure campagne : un incendie en Russie avait fait grimper le prix des céréales. Il comprend alors ce que signifient concrètement la volatilité des prix et la dépendance qui sera la sienne pendant toute sa carrière. Mais d’autres épreuves l’attendent aussi, qui rendent nécessaires de penser un parcours social en le reliant sans cesse à la dimension psychologique[7]. Pour ainsi répondre à la question posée en exergue de ce premier volet, la succession n’est certes plus une évidence espérée dans l’agriculture contemporaine. Ceci étant, on aurait tort de sous-estimer la charge mentale que représente encore le sentiment de devoir quant aux terres familiales laissées vacantes. C’est encore plus le cas si la mort brutale vient frapper les évidences d’un destin tout tracé.
Christophe Baticle
Travailleur intellectuel, surnuméraire ès Sciences sociales
Faisant fonction d’enseignant-chercheur en sociologie, anthropologie, sciences de l’éducation et sciences sanitaires et sociales
Laboratoire Habiter le Monde
Université de Picardie Jules Verne, Amiens
Université catholique de Lille
[1] Cf. La distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Les éditions de Minuit, 1979, collection « Le sens commun ». On trouvera dans l’ouvrage une série de photographies pour illustrer ce que nous savons tous spontanément : l’allure est affaire de position dans la société, au-delà même de l’habit, dont on dit aussi qu’il « ne fait pas le moine ».
[2] Cité par Albert Piette : « Fondements épistémologiques de la photographie », in Ethnologie française, volume 27, 2007/1, Pages 23 à 28.
[3] Cf. Claude Thélot : Tel père, tel fils ? Position sociale et origine familiale, Paris, Dunod, 1982. L’auteur avait pris soin d’un point d’interrogation après l’expression bien connue dont il avait fait son titre.
[4] Cf. Marcel Mauss : Essai sur le don. Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques (1925), Introduction de Florence Weber, Paris, Quadrige/Presses universitaires de France, 2007.
[5] Voir La diversité du monde : famille et modernité, Paris, éditions du Seuil, 1999, collection « L’Histoire immédiate ».
[6] Politique Agricole Commune.
[7] Voir le second volet consacré à Camille sur le site
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Action réalisée
Auteur.e.s Christophe Baticle
Productions liés
- Faire avec son époque et ses contraintes - Camille Corsyn, agriculteur à Mirvaux