LaForge Facebook de LaForge Au fil des jours

acte 2, 1995-1998, 2002

PAROLES DE FEMMES MÉDITERRANÉENNES

Mille et un bocaux

 

Leur donner la parole pour rendre hommage au rôle des femmes méditerranéennes pour l’avenir de nos pays, là-bas et ici. La Méditerranée nourrit nos coeurs et nos mémoires, nos cultures et nos histoires, le monde.

 

La Forge avec l’aide d’associations-relais proposent à des femmes méditerranéennes de rencontrer une plasticienne et de mettre dans des bocaux de 3 litres des objets symboliques de ce qu’elles veulent transmettre.

 

À Maubeuge, Centre social des Trois Faubourgs. À Roubaix, Femmes sans frontière. À Tourcoing. À Mantes-la-Jolie, Union des femmes sahraouies (95). À Tindouf (camp réfugié·e·s sahraoui·e·s, Algérie, 96). À Noisy-le-Grand, Maison pour tous du Champy, Espace Michel Simon (96-97). À Amiens, L’Albatros (96), Centre Mozart, Femmes en mouvement, ALCO, APAP, Ménage service, Cardan, Théâtre 80, Maison du Théâtre, L’Albatros, Maison de la Culture (97). À Beauvais, Développement solidarité urbaine de la ville, ADEL, CIDS, Soie Vauban, Espace F Mitterrand (98). À Lyon MPT et L’art sur la place, Biennale d’art contemporain, avec le Réseau Banlieues d’Europe (1999). À Vienne, Centre culturel (2001). À Lille, Comédia photographie. À Paris, au Bar Floréal (96).

Et à Tindouf, en Algérie, dans le Campement des réfugiés Sahraouis, lors du Congrès des Femmes Sahraouies.

 

Les artistes n’interviennent en rien sur ce que veulent dire les femmes méditerranéennes de même que ces dernières n’interviennent pas dans la conception des installations ou de la publication. Une fois remplis, la collecte effectuée est présentée dans le centre social et culturel de leur quartier. 
Les artistes n’interviennent en rien sur ce que veulent dire les femmes méditerranéennes de même que ces dernières n’interviennent pas dans la conception des installations ou de la publication.
Face à cette présentation, s’engage une deuxième rencontre entre ces femmes et une écrivaine. Nourrie de ces échanges, l’écrivaine rédige son texte qui est complété, pour la publication, par un travail photographique et graphique.
Dans un bocal de cuisine avec des objets, des objets symboliques que ces femmes veulent transmettre : un bocal (+) pour le positif, un bocal (-) pour le négatif.

Productions : Installation présentée dans chacune associations et expositions à la Maison de la Culture et au Centre culturel Le Safran d’Amiens, à Noisy le Grand, Beauvais, Galerie, MPT et L’art sur la place à la Biennale de Lyon, à Vienne et dans la Nuit Blanche de Paris (1997-2002). Édition du livre, 1998.

Avec
 Fatima, Aïcha, Ennasra, Faisa, Farida, Hamida, Ghalia, Dounida, Mjeiba, Feroudja, Fatma, Zahide, Zoubida, Zoulika, Malika, Khadijetou, Najat, Zohra, Fati, Abiba, Houria, Dounia, Yamina, Sauria

Avec Fatima Chibane, Zohra Darras, Anna Grabovitch, Sabine Debrabant, Pascale Duterne, Bernard Billat, Marc Pellan, Catherine Pinker, Mohamed Kodbi, Claudine Cheslet, Godeleine Poirier, Yvette Mercier, Philippe Robin, Françoise Longeard, Frédéric Blaind, Louis Rosas, Amina Jeddi…

Avec Annie Cohen, écrivaine, Philippe Robin photographe.

Productions


18 Fév 1999
BORDS DE GUERRE (le live)
3 livres collés sur une pièce de couverture militaire de 33, 21 et 18 pages 15 x 16 cm Conception graphique : Nous Travaillons Ensemble Édition La Forge 1999


17 Août 1998
MILLE ET UN BOCAUX (le livre)
20 pages, images et mots 46 pages, texte 15 x 16 cm + Ajout d'une feuille plié, 14 x 15 cm, déplié, 42 x 60 cm recto photos / verso texte Conception graphique : Nous Travaillons Ensemble Production et édition La Forge, 1998


18 Fév 1998
Les Milles et un Bocaux, contenant, contenu
/ dessin : soldat, couteau, revolver, « à quoi ça serre la guerre? » / enveloppe par avion, petit plateau argenté avec […]


La Forge aurait sans doute atteint les mille bocaux, si elle avait pu rencontrer les femmes des associations avec lesquelles elle avait pris contact (Roubaix, Drancy, Nanterre, Marseille, Arles). Mais elle n’a pas trouvé les moyens suffisants. Pour tous, notre projet était très intéressant. Il paraissait particulièrement judicieux de donner, dans cette période, la parole aux femmes méditerranéennes. La Forge a perdu un temps immense à déposer des dossiers, à essayer de rencontrer les représentants de ces pouvoirs publics, à obtenir une réponse (même négative).

Les Mille Bocaux ont été montrés dans la première Nuit Blanche parisienne, en 2002, dans l’ex-siège du PCF de Paris. Quand, pour les exposer ailleurs, La Forge voulu les récupérer dans la cave de l’immeuble où ils avaient été entreposés après l’exposition, ne restaient que quelques bocaux intacts. La plus part ayant disparu. Au sol ne restaient que quelques objets/paroles de Femmes méditerranéennes.