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Au fil des jours



Démarche : HABITER un bord de monde,

Printemps Palestiniens de l’Agglomération Creilloise

Creil, la Faïencerie

À Montataire en 2015, et à Creil en 2017

Non réalisé, non réalisable, à Nogent sur Oise, à Villers Saint Paul.

La démarche

Manifestation culturelle ayant pour objet la vie, la culture des réfugiés palestiniens, et, plus généralement, celle de la Palestine.

Avec les habitant·e·s des camps jumelés et les habitant·e·s des villes de l’Agglomération jumelées à ces camps, des personnes issues des comités populaires, centres culturels, sociaux, de jeunesse en Palestine et des personnes des comités de jumelage des villes, d’associations en France.

Avec l’AJPF (Associations pour le Jumelage des camps de réfugiés Palestiniens avec des villes Françaises).

Avec La Forge, collectif d’artistes et de scientifiques alliés à des artistes, scientifiques, palestiniens.

Et autres…

Les camps de réfugiés palestiniens de Qadoura (Ramallah), Dheisheh et Aïda (Bethlehem), Al Maghazi (Gaza) avec les villes de Creil, Montataire, Nogent sur Oise, Villers Saint Paul.

Le Printemps palestinien a lieu dans l’Agglomération creilloise, dans une des ses villes (à tour de rôle), avec la structure culturelle de la ville. 

Toute l’année se prépare cette manifestation qui a lieu lors du printemps de chaque année. Avec, dans la mesure du possible, des voyages, des ateliers et événements préparatoires et complémentaires en Palestine et en France.

Un Groupe de travail est en place dans l’Agglomération creilloise et qui travaille via internet avec leur homologue palestinien.

Le Printemps Palestinien est constitué principalement des sujets suivants :
1 – Les jumelages, les échanges. Montrer des actions passées, en cours ou/et à venir, des échanges de savoir, des productions entre camps palestiniens et villes françaises, entre habitants, scolaires, artistes…
2 – Les résistances pacifiques. Avec la caméra et le film, l’écriture, la marionnette et le théâtre, le dessin, la photo et la rue…
3 – Les Femmes palestiniennes. Cœur de la vie, de la culture palestinienne. Avec elles, aborder les questions des enfants handicapés, des enfants prisonniers…
4 – Habiter. La vie quotidienne dans les camps.
5 – Connaître pour comprendre la Palestine. L’histoire, la géographie, la société, l’économie, la culture…

Avec des productions palestiniennes et françaises :
. Écrits littéraires et poétiques, dessins, photographies, films, vidéos, musiques (classique, traditionnelle, contemporaine, rap…), broderie, artisanat, cuisine…
. Expositions, spectacles, projections, débats, rencontres, concerts, repas…

Avec une participation active de palestiniens et de français pendant le Printemps Palestinien.

Avec le collectif La Forge qui produit, et assure le suivi artistique du Printemps Palestinien.

Avec deux questions essentielles, déterminantes, à suivre avec attention :
. les traductions qui doivent être les plus exactes possibles pour éviter les mauvaises interprétations,
. les financements du Printemps Palestinien à obtenir pour sa réalisation, pour rémunérer les droits d’auteurs professionnels et autres frais.

Pourquoi ?
Pour développer les échanges, les collaborations, les partages, les découvertes entre nous,
Pour s’enrichir de la culture de l’autre,
Pour faire voir, donner à entendre, à comprendre la vie palestinienne, particulièrement celle des réfugiés palestiniens,
Pour défendre la cause palestinienne.

Les productions


الربيع الفلسطيني

Les PRINTEMPS PALESTINIEN de l’Agglomération creilloise et au-delà

Le Printemps des réfugié·e·s palestinien·ne·s, manifestation culturelle, aventure collective pour et avec les réfugiés palestiniens, pour donner à voir, pour faire entendre leur vie. Manifestation construite sur les échanges entre Creil-Qadura, Montataire-Dheisheh, Nogent-Aïda, Villers Saint Paul-Al Maghazi, ancrée sur les jumelages nés de l’AJPF, et, bien sûr, dédiée à Fernand Tuil.

➤ 2015, Montataire au Palace et à la Bibliothèque Paul Éluard

Expositions

  • Massif de pancartes : mots arabes, français, dessins d’Alex Jordan de retour de Dheisheh, pour dire.
  • La Nakba de Palestinian Return center, pour savoir et pour voir Leur vie et leur Camp, images des palestiniens, mises en forme par Nous Travaillons Ensemble, graphistes, avec Marie Claude Quignon de retour de Qadoura, photographies d’Anne Paq, de Joss Dray, vidéo en cours de la réalisatrice Valérie Mochi


Film

5 Caméras brisés d’Emad Burnat et Guy David, à Bil’in : filmer pour résister.

Lectures et échanges pour se parler

  • Femmes de Noor, par Skype, avec Olivia Gay et ses photos de retour d’Aïda
  • Poésie palestinienne
  • Mohammad et Yasser Jamous – Refugee of Rap – de Yarmouk
  • avec des textes de Denis Lachaud

Concert de Refugee of rap

Histoire(s) pour comprendre, en 3 rencontres avec :

  • Sandrine Mansour, historienne : « L’histoire occultée des Palestiniens, 1947-1953 » (Éditions Privats)
  • Joss Dray et Anne Paq. Photographies de la première Intifada à nos jours.
  • L’histoire de l’AJPF, des jumelages, avec la lecture d’un écrit d’Isabelle Tordjman-Tuil, avec la représentante de l’association … suivis de témoignages d’une délégation en Palestine

Studio de portraits pour la Palestine d‘Eric Larrayadieu,
Portraits pour s’engager, avec la remise à chacun de son portrait pris la veille

La soupe de Lulwa et ses galettes, pour se régaler

Petite librairie et produits palestiniens, pour acheter, manger
…

*

➤ 2017, Creil, en deux temps

À la Maison de la Ville, premier temps

EXPOSITIONS

  • Une journée ordinaire
    Livres d’enfants entre les enfants de l’école Descartes de Creil et du camp de Qadura. Avec, ici, la plasticienne de La Forge, Marie Claude Quignon, et, là-bas, l’étudiante Ayah Ghaben.
  • Portraits
    Reliefs et collages de Marie Claude Quignon, inspirés de son voyage en Palestine, à Qadoura, Ramallah (2015)
  • Intérieur
    Olivia Gay en résidence à au camp de Réfugiés de Qadoura, septembre 2016
    (tirage grand format, pour se photographier devant)

RENCONTRES
Ateliers d’arts plastiques
avec la plasticienne, Marie Claude Quignon, les enseignants de l’école Descartes, Fadila Ouadah, Aurore Boucly-Lesage, les parents des enfants : présenter, discuter de cette expérience

À la Faïencerie, Espace culturel – deuxième temps –

EXPOSITIONS

✖︎  Olivia Gay, photographe
Living-rooms, résidence à Qadoura de septembre 2016
✖︎  Denis Lachaud, écrivain et Alex Jordan, graphiste, vidéo-lecture
Journal de Ramallah, résidence à Qadoura, juillet 2016.
✖︎  Eric Larrayadieu, photographe
Échanges, Lycée Jules Uhry, Centre Georges Brassens, séminaire euro-méditerranéen sur les migrations du GAS – Groupe d’Appui et de Solidarité
✖︎ Nous Travaillons Ensemble, Valérie Debure, Alex Jordan, graphistes 
La clé – résolution 194, affiche
La Vie Continue, avec l’historienne Sandrine Mansour, première production du chantier “La Place des Réfugiés palestiniens”, chantier qui sera arrêté définitivement par la Mairie de Montataire.
✖︎  Marie Claude Quignon, plasticienne
Les Palestines, cartes textiles, production partagée avec Lulwa Al Sarraj, étudiante en France, Jehan Badwi, marionnettiste du camp d’Al Arroub et Frédéric Blaind
Portraits, reliefs et collages, du voyage en Palestine, à Qadoura (2015)
Tour et détours, Souk, Objets, 3 vidéos issues de séjours en Cisjordanie, à Hébron et à Qadoura
✖︎ Valérie Mochi-Uttscheid
Le Labyrinthe, installation réalisés par les élèves de l’Option cinéma du Lycée Jules Uhry et et des jeunes de Qadoura avec la réalisatrice

SPECTACLE

✖︎ Mustafa Abuhannud, metteur en scène, comédien, nouvellement exilé en France
La chemise volée, pièce de théâtre inspirée de l’œuvre de l’auteur palestinien Ghassan Kanafani. La pièce traite de la condition des réfugiés palestiniens et du désir de retour au pays. Elle est dédiée à tous les rêveurs de liberté, et sera jouée pour la 2e fois en France.

+

➤ Puis en Palestine, Festival de Naplouse

Exposition, La vie continue, traduite en arabe et débat public sur la démarche de La Forge : travailler avec la Palestine ? Avec Amitié Lille Naplouse et La Forge Marie Claude Quignon, François Mairey.
Réalisation vidéo de Marie Claude Quignon avec Dima du camp d‘Askar : Que peut apporter le jumelage d’une ville française à un camp de réfugiés palestiniens ? 

+

➤ 2018, dans le Festival Palestine 2018, avec Amitié Lille-Naplouse

Au Théâtre de la Verrière de Lille

DÉPLACÉ(E)S

Bords de monde, exposition installation d’Alex Jordan : De jeunes réfugiés palestiniens, en Palestine, des camps d’Aïda (Bethléem) et d’Askar (Naplouse), avec la plasticienne Marie Claude Quignon, peignent leur vie d’aujourd’hui, et demain…

Candide, conférence discutée de Christophe Baticle, socio-anthropologue, sur le thème : Les réfugiés palestiniens en Cisjordanie : tourner en rond et habiter l’inhabitable.

Lecture, journal de résidence à Ramallah de Denis Lachaud, écrivain, homme de théâtre, scénographie de Marie Claude Quignon.