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Démarche : Habiter la nature

Habiter la nature

[ À La Forge, le 2 juillet 2020, première rencontre, écrit de Christophe Baticle ]


« Le Monde n’est pas seulement en train de changer, ce sont les conditions de sa production qui changent.
Un nouveau Monde émerge, qui implique aussi bien le politique, le géopolitique, l’économique, l’écologique, l’humain » 

… et, pourrait-on ajouter, le sanitaire…
Résumé du projet de recherche de l’équipe Habiter le Monde, Université de Picardie Jules Verne, Amiens.

 

Repenser la production alimentaire locale au temps de Covid-19

            Pour le Collectif La Forge s’ouvre une nouvelle étape dans le cycle « Habiter », démarche inspirée par le concept développé au sein du laboratoire amiénois du même nom[1]. Après Habiter un bord de fleuve, qui traitait de la requalification sociale d’un espace fluvial excluant les plus modestes de ses touristes pour se destiner à un public plus huppé, après Habiter un bord de ville, qui s’attachait à décrire l’exclusion sociale dans les quartiers les plus sujets à la pauvreté à Amiens-Nord, et enfin à la suite d’Habiter un bord de monde qui s’appuyait sur les camps de réfugiés palestiniens en Cisjordanie et sur des exilé·e·s ici, pour analyser l’habitabilité empêchée, voici un retour sur nos bases territoriales pour mieux nous rouvrir à l’humanité proche.

            On pourrait résumer ainsi ce tournant dans la continuité du questionnement : Depuis que nous sommes déconfinés, se pose avec évidence la nécessité d’interroger le lieu où le collectif La Forge est né, à savoir une forge réelle, bien que désaffectée dans cette fonction. Un « Fond de rue », sis dans un petit village de la Somme, Molliens-au-Bois, où le siège social de l’association a élu domicile pour plusieurs raisons : espace disponible, présence de deux des membres fondateurs et surtout peut-être une histoire susceptible de fournir un nom. Cette ancienne forge est ainsi devenue éponymique pour le Collectif qui se cherchait une identité nominale. Forger la matière métallique ou penser le social par la création artistique et littéraire : deux activités qui semblaient se répondre et s’épauler, se faire écho en un mot.

            Que forger cette fois-ci ? Une réflexion issue de cette période si particulière que nous venons de vivre, que nous continuons à vivre et qu’on nous promet de revivre à nouveau dans un proche avenir. À savoir la perturbation du quotidien comme rarement on l’avait connue depuis au moins un siècle dans nos pays dits « modernes ». Un virus infinitésimal par sa taille, pas spécialement original dans son mode de fonctionnement, mais simplement inconnu quant aux modalités pratiques de ce dernier point, est parvenu à bouleverser la quasi-totalité du monde terrestre et même aérien. Motif suffisant pour chercher à « forger » autour d’une thématique revenue à l’ordre du jour : l’indépendance alimentaire, pas moins que cela, mais en partant d’un morceau de ce monde, posé quelque-part dans la large périphérie d’Amiens. Pour le dire autrement, qu’est-ce que révèle la pandémie globale du Coronavirus ? Comment permet-elle de réfléchir à notre consommation alimentaire quand celle-ci questionne la mondialisation des échanges ? Et surtout comment le faire à partir d’un lieu précis, au cœur d’une des plus fertiles plaines céréalières d’Europe de l’Ouest ?

            C’est le projet d’Habiter la nature, une démarche en co-construction entre le Collectif des forgerons et des habitants qui environnent cette forge.

Petit virus et grands effets

            On n’insistera jamais assez sur la petitesse de Covid-19, et ce sur tous les plans. Non seulement physiquement le virus est ridicule face à nos engins qui parcourent la terre comme le ciel en tous sens quotidiennement, mais qui plus est il ne constitue aucunement une nouveauté. C’est un agent pathogène qui n’invente rien d’autre que notre ignorance. Il est vraisemblable que, lorsque les virologues en auront compris les principes d’action, il apparaitra dans toute sa banalité, dépouillé des craintes qu’il nous inspire aujourd’hui.

            Pourtant, il est radicalement nouveau par ses effets socioéconomiques, d’une performance probablement inégalée dans l’histoire[2]. Rappelons-nous, c’était hier à peine. Il n’y avait pas de « Plan B » à la globalisation telle que nous la subissions, pas de moyens pour financer le vieillissement de la population européenne, la formation des plus jeunes ou la lutte contre la précarité. Les grands enjeux sociodémographiques devaient céder le pas à l’impératif des économies à tous les étages de la maison de moins en moins commune[3]. Les dites maisons de retraite, déjà suffisamment parlantes quant au sort réservé aux « inactifs », se voyaient dénommées Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), progressivement investis par des groupes financiers flairant en eux la bonne affaire, « l’or gris ». Corona est ainsi le virus de la globalisation dans laquelle nous sous sommes habitués à vivre. Sans cette mondialisation des échanges qui provoque l’interdépendance croissante de tous à l’égard de tous, nul doute que la Covid-19 en serait restée au stade de la nième pandémie, parmi tant d’autres dans l’histoire connue des Hommes. Comme sous l’Ancien Régime, on aurait fermé les portes de la ville contaminée, voire sa proche région toute entière et les autorités auraient attendu que le temps face son effet, dans la crainte du retour toujours possible d’un « mal » auquel on aurait attribué toutes les vilénies du « malin », désormais incarné par une nature qui se vengerait de la prétention humaine à s’émanciper d’elle[4].

            Pour autant, doit-on réalistement en rester à ces constats dont nous ont rebattu les oreilles tous les médias de France et de Navarre ? Pendant ces mois de confinement, l’actualité s’est en quelque-sorte arrêtée pour ne plus laisser de place qu’à ce microscopique cru 2019 issu de la famille des Coronavirus. Il n’y avait guère d’espace pour autre-chose que cet ennemi public numéro 1. Conséquence vécue, ouvrir la radio ou allumer la télévision revenait chaque jour à prendre des nouvelles de ses effets dévastateurs : nombre de morts, effectifs de malades en réanimation, lits occupés. Néanmoins, est-il satisfaisant de ne voir en lui que la redoutable efficacité de nos échanges tous azimuts ?

Certes, sans la multiplication des déplacements humains, en des temps record régulièrement battus, la Covid ne serait jamais parvenue à résoudre au confinement la majeure partie du globe. Une période absolument in-croyable d’interruption forcée du labeur : un rêve pour Paul Lafargue[5] !

Certes encore, la pandémie a révélé, si c’était nécessaire, les incroyables inégalités sociales dont nos sociétés opulentes sont les productrices avides. C’est ici une loi d’airain cynique, mais pour mieux faire la démonstration de la réussite des un.e.s, les autres doivent sombrer dans la misère la plus sombre. Déjà « sans dent », notre quart-monde est allé au turbin pendant que les cols blancs renouvelaient leur parc informatique afin de travailler à la maison, quand ce n’était pas au bord de la mer, à la campagne ou dans le chalet de montagne qui sert de résidence secondaire. Certes enfin, le pays aurait « tenu le choc » face à cette « guerre » menée par un ennemi invisible et les Français.e.s auraient fait bloc pour tenir le front pied à pied : Corona ne devait pas passer…

            Certes, mais enfin… un ennemi sans intentionnalité de nuire d’une part. Un ennemi dont le principe de vie consiste d’autre part à mourir avec son porteur, sans donc tirer parti de sa victoire, qui est « en même temps » sa défaite finale. Un ennemi surtout qui n’a jamais bombardé le moindre hôpital pour l’emporter, mais qui a révélé la nudité des services publics de santé.

            Et puis, de guerre nous n’en avons eue qu’avec nous-mêmes au final. La méfiance s’est diffusée plus efficacement que n’importe quel poison. Le faire-corps s’est retourné en une formule particulièrement révélatrice : la « distanciation sociale ». Et justement, c’est de cette mise à distance qu’il a été question quand les plus précaires, sur le plan résidentiel notamment, ont commencé à enfreindre un confinement devenu pour eux invivable. À cette occasion, on a redécouvert la sur-occupation des logements dans les banlieues populaires, les enfants entassés dans des appartements exiguë sans balcon ni terrasse, les migrants et les SDF livrés à la rue. Pour y répondre, les violences policières à l’égard des populations prolétarisées ont redoublé au bénéfice de la sécurité de tous. La sécurité de qui exactement (?) c’est la question que nous voudrions poser ici.

De quoi Covid-19 est-il le nom ? Les puissants et les manants à égalité ?

            Comment ne pas voir en effet l’incroyable et horrible « banalité » des pandémies à travers le monde. Pour exemple, le choléra cause, encore de nos jours, quelques 100 000 décès chaque année d’après l’Organisation mondiale de la santé, et ce sur quatre millions de cas recensés. Le chiffre a quelque-chose d’effrayant, mais pourtant il fait rarement la Une des grands médias occidentaux. On ne comprendrait pas cette relative confidentialité sans faire mention de l’identité des victimes, la plupart du temps issues des franges les plus pauvres du Tiers-monde. Et encore, ces données quantitatives font abstraction des situations de conflit, comme aujourd’hui au Yémen ou en Syrie, par lesquelles on voit bondir le phénomène. Quant au ratio de morbidité, il est simplement stupéfiant, sans commune mesure avec l’actuelle Covid19. Alors pourquoi avoir concédé cette mise à l’arrêt, au moins partielle, de l’économie la plus lucrative dans l’histoire capitalisme moderne, quand nous détournons allègrement les yeux des drames qui se déroulent depuis si longtemps à nos portes ?

            Au risque d’être voué aux gémonies par les gardiens de l’unité nationale, il nous paraît difficile de ne pas rapprocher cette impassibilité du peu de cas que nous faisons des morts lorsqu’ils relèvent des strates les plus miséreuses du monde. Fondamentalement, que se surajoute au pedigree social une couche d’ethnicisation, qui élude parfois cette dimension socioéconomique sous le couvert d’un « retard » culturel, ne change rien au problème central : selon que l’on soit bien doté en capitaux de toute sorte (économique, social, culturel) ou que l’on en soit dépourvu, la maladie ne frappe pas aux mêmes portes et c’est plus souvent celle du voisin déshérité qui résonne.

            La plupart du temps il en va ainsi. C’est toute la spécificité de ce Corona : des plus modestes aux plus puissants, le risque de contracter la maladie n’épargne ici véritablement personne, dans l’absolu. Parfois même au contraire puisque les plus mobiles, liés au commerce mondial ou pouvant profiter d’un tourisme au long cours, ont été les vecteurs de la contagion. C’est, nous semble-t-il, un des facteurs parmi les plus explicatifs des mesures draconiennes qui furent prises. Qui aurait imaginé un Premier Ministre, parmi les plus importantes puissances du monde, en soins intensifs parce que l’idéologie libérale dont il se targuait l’avait invité à miser sur l’« immunité de groupe » ? C’est pourtant ce qui est arrivé à Boris Johnson, un dimanche soir d’avril, lorsque le Royaume-Uni découvrait stupéfait la signification de cet euphémisme : immunité de groupe ou en d’autres termes laisser-faire libéral appliqué à la santé. En réalité, un jeu de massacre qui transpose dans le champ médical la vieille loi smithienne de la compétition généralisée à toutes et tous sous l’arbitrage du marché. Si ce n’est qu’ici les mieux dotés en capital santé ne sont pas systématiquement les entrepreneurs les plus « doués » pour les « affaires ». Assurément, il existe une solide corrélation entre la position socioéconomique des individus et leur durée de vie, y compris la durée en bonne santé. Mais les plus prospères vieillissent également, la génétique se moque parfois du compte en banque et comme on se le répète à chaque Saint-Sylvestre sous le gui : « Tant qu’on a la santé… » Si ce n’est que derrière le rituel verbal, en arrière-plan des mots vides le pied du sapin reste bien rempli, l’assiette tout autant et si l’on mange peu c’est davantage par souci de ne pas trop grossir que parce que l’appétit nous aurait abandonné. « Bonne année, bonne santé », comme pour oublier précisément la maladie qui frapperait indistinctement et massivement : une pandémie, des récoltes laissées sur pied, la faim bientôt.

            Imaginons encore, un seul instant, le scénario finalement fort crédible d’un rassemblement des principales têtes décideuses de la planète : un sommet du G20 ou une réunion du grand patronat mondial au prétexte d’un nième resserrement de vis, au nom de la compétitivité des entreprises par exemple. Réunion en janvier 2020 par le plus grand des hasards, avec un Donald Trump pratiquant le broyage de main avec une insistante proximité. D’un coup et d’un seul, notre r(R)évolution de 1789, celle que l’on continue à faire orthographier avec un R majuscule par nos « chères têtes blondes », aurait pu faire figure d’anecdote historique. Si Louis, dit le XVIème et Marie-Antoinette, sa compagne d’infortune, ont bien provoqué le tremblement des monarchies européennes par leur décapitation, qu’adviendrait-il d’un échiquier diplomatique où la moitié des pions disparaîtrait, où les plus grands capitaines de firmes multinationales se retrouvaient en réanimation intensive ? Sans abuser des artifices de l’uchronie, cette hypothétique réunion peut-elle être rangée dans la catégorie « vue de l’esprit » purement gratuite ? Sans aller jusque là, quelles pourraient être les conséquences sur le Brésil d’une incapacité à gouverner de son président, alors que l’on apprend la contamination de Jair Bolsonaro ?

Où est la guerre ? Le « jour d’après » qui bégaye un refrain bien connu

            Si la Covid n’a pas de conscience, il est inutile de se comporter avec elle comme avec une ennemie, et encore moins utile de lui parler. Pourtant, si tel n’était le cas on aimerait lui dire toute l’antipathie que l’on ressent à son égard, mélangée à une honteuse (plus encore, scandaleuse) admiration que l’on ne peut s’empêcher de ressentir face à sa performance inégalée dans l’histoire du capitalisme. Rappelons-le, car on ne le dira jamais assez, la lutte de tous contre tous était notre destin. C’était une loi d’Airain presque naturelle, inscrite dans les tréfonds de l’humanité : il s’agissait de croître et de faire croître, coûte que coûte et ad eternam. Ce dessein était d’ailleurs inscrit dans le fondement théologique du monde tel que vu par la chrétienté.

            D’après l’historien Georges Duby, le moine défricheur aurait idéalement incarné cette volonté de « civiliser les broussailles », comme on le disait encore à l’INRA[6] après la Seconde Guerre mondiale, un exercice spirituel afin de retrouver le jardin d’Eden.

« Brûler les ronces, assécher les bourbiers est aussi curer, purger l’univers de tous les miasmes dont la puissance insidieuse avait corrompu l’ouvrage divin au long d’une durée jusqu’alors corrosive, régressive, mais que ce travail parvient à convertir elle aussi, à renverser. (…) Substituer aux épines infertiles, les plantes, les bêtes sournoises, nuisibles pour faire place aux domestiques, servantes de l’homme, peut être compris comme un retour pas à pas vers le Paradis perdu, une restauration de la souveraineté première d’Adam sur tous les autres vivants »

(Georges Duby, L’art cistercien, Paris, Flammarion, 1989, ici page 116).[7]

            On pourra objecter que, dès le courant du XXe siècle était apparu un singulier retour de balancier avec la redécouverte enchantée des « Sociétés Premières », permettant de nuancer les bénéfices du « progrès ». Marshall Sahlins montrait en particulier qu’on se méprendrait en pensant que les groupes dits « primitifs » vivaient dans le dénuement le plus complet[8]. Certes, mais les Indiens restaient auréolés d’une « harmonie » avec la nature bonne pour la carte postale. Les « fondamentaux », comme aiment à le rappeler les économistes orthodoxes, subsistent dans les taux de croissance et la production de la richesse évaluée en production de valeur échangeable.

            D’un coup et d’un seul donc, Corona bouleversait l’ordre établi. On passait du produire coûte que coûte au « quoi qu’il en coûté », asséné à trois reprises par notre président du « monde d’après »[9].

            Qu’en est-il aujourd’hui, à peine quelques semaines après la fin du déconfinement de mai 2020 ?[10] J’ai le souvenir des discussions avec mes collègues universitaires : quelque-chose allait changer, c’était une évidence ! Je restais dubitatif. La Covid allait-elle donc révolutionner nos vies avec un retournement radical des politiques publiques vers davantage de considération pour la vie humaine ? Mieux, allait-on assister à une véritable révolution, car plus rien ne pouvait être comme avant ?

            Hélas, nous commençons à déchanter sérieusement et à comprendre que l’été passé, la facture de ces mois d’interruption forcée du travail (pour certain.e.s) devraient bien nous échoir. L’actualité d’hier reste bien et plus que jamais celle de demain : lutte contre la précarité au premier rang[11].

            Motif supplémentaire pour réfléchir ce monde qui vient. Certes, il y a fort à parier que les outils de la domination socioéconomique ne disparaissent pas demain, ne serait-ce que parce que celles et ceux qui les tiennent n’ont pas encore épuisé les possibilités du régime d’accumulation qui régit nos vies. En revanche, les ressources s’épuisent et on peine à nous faire croire que le « progrès » tiendrait dans un nouveau cycle d’innovations vertes. Mais alors comment tout cela est-il pensé dans un village dont l’agriculture fut la richesse pendant tant de siècles ? Le relater constituera notre objectif pour les mois à venir.

Christophe Baticle
Travailleur intellectuel, surnuméraire ès Sciences sociales
Faisant fonction d’enseignant-chercheur en sociologie, anthropologie, sciences de l’éducation et sciences sanitaires et sociales
Laboratoire Habiter le Monde
Université de Picardie Jules Verne, Amiens
Université catholique de Lille


[1] Habiter le Monde, fondé par le géographe Olivier Lazzarotti. Voir https://www.habiterlemonde.org/

[2] Cf. Stephen Bouquin : « À quand les luttes virales ? Le travail en temps de pandémie », article en ligne pour la revue Les mondes du travail, mai 2020, http://lesmondesdutravail.net/a-quand-les-luttes-virales/

[3] Cf. Pierre Dardot et Christian Laval : Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, Paris, La Découverte, 2014.

[4] Cf. Didier Martz : « Chronique du corona virus : une dystopie », Le café de philosophie, 6 avril 2020, https://www.cyberphilo.org/post/2020/04/1-Chronique-du-Corona-Virus-%3A-une-dystopie

[5] Cf. Le droit à la paresse. Réputation du droit du travail de 1848, édition de 1853.

[6] Institut national de la recherche agronomique, devenu le 1er janvier 2020 l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), par sa fusion avec l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA).

[7] Cité par Etienne Grésillon et Bertrand Sajaloli, « Lire les rapports entre humains, nature et divin dans l’exemple du catholicisme », Géoconfluences, 2016, mis en ligne le 19 octobre 2016,

URL : http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-thematiques/fait-religieux-et-construction-de-l-espace/articles-scientifiques/rapports-humains-et-nature-ecosystemes-catholiques

[8] Âge de pierre, âge d’abondance : L’économie des sociétés primitives, paris, Gallimard, 1976. Traduction de Stone Age Economics, 1974.

[9] Discours d’Emmanuel Macron, le jeudi 12 mars 2020.

[10] « Le déconfinement de mai 2020 ». En écrivant ces mots, nous réalisons que cette formulation révèle bien notre état d’esprit du moment : est-ce le premier et dernier déconfinement ?

[11] Cf. Christophe Baticle : « L’armée de réserve intellectuelle et le travail gratuit : précaires de toutes les universités unissez-vous ! », in Les mondes du travail, hors-série « Mobilisations et grèves », février 2020, pp.135-142.