acte 1, 1994
La guerre est présente dans notre quotidien, en Europe, la guerre du Golfe, celle de Bosnie-Herzégovine, en Afrique, la guerre civile au Rwanda, le génocide des Tutsi.
Le premier pas de La Forge est sur le territoire de son siège, la Somme. Là ont lieu les premières rencontres audiovisuelles de Proyart organisées par la CCAS (Caisse centrale d’activités sociales d’EDF-GDF) avec la collaboration du Festival du Film d’Amiens. Rencontres placées sous le signe de la paix : les récompenses, les trophées (sculptures de Marie Claude Quignon) sont des « colombes ». avec un monument au(x) mort(s), de taille exceptionnelle, en forme d’arc de triomphe en continuité avec le château d’un industriel dont le fils avait été tué à la guerre. La démarche est conçue avec des habitants de Proyart, afin d’aboutir à des représentations de la guerre, de ses monuments.
Proyart, village picard de la vallée de la Somme, village au cœur de la Bataille de la Somme (1916), champ de bataille de la Première guerre mondiale.
Le nouveau collectif décide de faire un geste pour la Paix en croisant le passé et le présent pour créer avec des images et sons de guerres, d’hier et d’aujourd’hui une manifestation-installation in situ. Avec la mMezzo-sopranoise en place d’une télévision, de jeux, d’une musique, dans une installation-performance in-situ, en résonance avec la guerre du Golfe.
Avec des habitant·e·s de Proyart renconté·e·s de le café du village L’Embuscade
Avec
Maria Kobayaski, Mezzo-soprano, 2e2m, (chant le lamento de Didon et Enée de Purcell
),
Lug Lebel, Profil de Face (espace éclairé et sonorisé)
, Dee Nasty DJ, compositeur (musique créée à partir de bruits d’armes).
Avec Le Bar Floréal (photographies de l’agence),
Avec La Forge : Alex Jordan, Ronit Meirovitz, Eric Larrayadieu, Marie C. Quignon, & François Mairey